Les 3 unités garantissent le traitement des déchets dans le respect des normes réglementaires qui imposent des limites très strictes aux rejets gazeux et aqueux. Un programme soutenu de maintenance préventive est suivi sur l’usine avec notamment deux arrêts techniques, tous les ans, sur chaque ligne.
Les déchets solides en vrac sont traités au rythme de 4 tonnes / heure dans le four tournant long de 12,5 m et de 4 m de diamètre.
Les déchets liquides et pâteux pompables sont incinérés dans un four statique vertical, la chambre de post-combustion de 20m² de section sur 15m de hauteur, à un rythme de 4 tonnes/heure. Les déchets ultimes (mâchefers), qui restent après incinération, sont transportés par un tapis d’évacuation vers un bâtiment de stockage puis sont envoyés régulièrement en Installation de Stockage de Déchets Dangereux de classe 1.
Les fumées de combustion passent ensuite dans une chaudière permettant de les refroidir. 300 000 tonnes de vapeur surchauffée à 40 bar et 360° sont ainsi récupérées chaque année pour les 3 lignes.
Cette vapeur, après détente dans un turbo-alternateur de 40 à 20 bars, permet d’alimenter le centre en électricité, à hauteur de 55% et de fournir en continu la vapeur à 5 industriels locaux, à l’aide d’un réseau de plus de 4 km.
Les fumées refroidies passent ensuite dans un électrofiltre : les suies d’électrofiltres sont envoyées, pour stabilisation, en ISDD de classe 1.
Les fumées sont ensuite dirigées vers les tours de lavage. Une première tour de lavage acide permet d’atteindre des niveaux très bas en poussières, composés halogénés et métaux lourds.
Puis les fumées passent à travers une deuxième tour de lavage basique à la soude, finalisant le traitement des composés soufrés et des dernières traces polluantes. Une injection en continu de charbon actif permet la captation des traces de dioxines et furanes.
Les fumées, ainsi épurées, peuvent être rejetées à une vitesse de 20 mètres/secondes par la cheminée de 50 m de haut. 14 paramètres sont contrôlés en continu sur les rejets gazeux. Beaucoup plus propres mais aussi beaucoup plus froides qu’auparavant et saturées en vapeur d’eau, ces fumées présentent un panache blanc, gage du bon fonctionnement des installations.
Les eaux de lavage, provenant des 3 unités de lavage des fumées, sont ensuite dirigées vers un ensemble complet de traitement physico-chimique, commun aux 3 unités. Elles sont neutralisées, traitées, et refroidies avant d’être renvoyées dans l’émissaire naturel, via un bassin de rejet sur site.
L’eau propre est soumise à un contrôle continu avant rejet.
Les polluants captés sont concentrés dans des gâteaux de filtration et dirigés vers un ISDD de classe 1.
Basée à Sandouville, sur la zone industrielle du GPMH, l'usine d’incinération de déchets industriels a été créé en 1977, à l’initiative des industriels haut-normands, regroupés au sein de la SOCDI... Lire la suite
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